Jean Racine – Andromaque.
Acte V, Scène 5 :
«Hé bien! Filles d'enfer, vos mains sont-elles prêtes? Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes?»
Mon dico dit:
Allitération : Nom féminin. Du latin ad et littera, lettre. Littéraire : Répétition d'une consonne ou d'un groupe de consonnes (par opposition à assonance), dans des mots qui se suivent, produisant un effet d'harmonie imitative ou suggestive. (Larousse)
L'allitération (substantif féminin), du latin ad (à) et littera (lettre) est une figure de style qui consiste en la répétition d'une ou plusieurs consonnes, souvent à l'attaque des syllabes accentuées, à l'intérieur d'un même vers ou d'une même phrase. Elle vise un effet essentiellement rythmique, mais permet aussi de redoubler, sur le plan phonique, ce que le signifié représente. Elle permet de lier phoniquement et sémantiquement des qualités ou caractéristiques tenant du propos afin d'en renforcer la teneur ou la portée sur l'interlocuteur comme dans : «Ai-je été entêté cet été de tenter de tâter et téter tes tétons tentant mais têtus sous cet arbre étêté! » L'allitération a une forte fonction d'harmonie imitative; en ce sens elle peut être considérée comme un type d'onomatopée (voir le vers de Jean Racine). L'allitération est couramment utilisée en poésie, mais est également connue en prose, particulièrement pour des phrases courtes ou dans les romans poétiques. Elle est proche du virelangue et du tautogramme. (Wikipédia)