Dépanneur : Inutile d'emmener votre char (voiture) chez le dépanneur pour le faire réparer, ce n'est pas la bonne adresse. Premièrement, on ne dit pas «chez le dépanneur» mais «au dépanneur». On va au dépanneur du coin de la rue (tous les coins de rue ont le leur, du moins à Montréal) pour acheter tout ce dont on a besoin au quotidien : pack de bières, litres de lait, sandwiches et boissons, chips et épicerie de base, journaux, tabac, carte et tickets de transport en commun, friandises, billets de loto... Le dépanneur est ouvert tôt le matin et tard le soir, parfois même 24h/24, et certains dépanneurs font aussi station-service. Un Canadien sur trois fréquente un dépanneur quotidiennement et on en compte 5 900 au Québec. Vous ne pourrez pas les manquer. Un livre lui a même été consacré : Sacré dépanneur, de Judith Lussier et Dominique Lafond (éd. Héliotrope).
Tiré de : Dictionnaire insolite du Québec par Véronique Couzinou, éd. Cosmopole, 2012. Vous y trouverez bien des mots et expressions propres au Québec.