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Avis et opinions bien personnels sur mes lectures et les choses qui tournent autour des livres.

Le tour du monde en 80 jours

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Verne, Jules – Le Tour du monde en 80 jours – 1873.

 

En 1872, un riche gentleman londonien, Phileas Fogg, parie vingt mille livres qu'il fera le tour du monde en quatre-vingts jours. Accompagné de son valet de chambre, le dévoué Passepartout, il quitte Londres pour une formidable course contre la montre. Et au prix de mille aventures, il va s'employer à gagner ce pari.

 

La lecture ne m'a pas particulièrement emballé. Je n'ai pas détesté, à vrai dire c'est une lecture plutôt agréable, mais pas palpitante. On apprécie de suivre les péripéties de Philéas Fogg dans son périple autour du monde. Mais il n'a pas de réels ennemis (on oubli les piètres tentatives de Fix), et la chance lui sourit pas mal souvent. Certes, il rencontre des obstacles, mais résolus facilement, peut-être trop facilement. Cette impression de facilité nous est peut-être imposée par le calme olympien de Philéas Fogg, prototype incarné de l'immuable gentleman anglais. Philéas Fogg est un personnage intéressant, mais on nous le présente en surface seulement. On ignore ses motivations, son histoire, sa psychologie. Probable que cette ignorance vient renforcer son image d'imperturbable excentrique britannique.

Plus intéressantes sont les descriptions des paysages, habitants et moeurs des pays traversés. L'Égypte, l'Inde, le Japon, les États-Unis. En fait, on retient sans doute d'avantage la présentation des choses, des lieux ou des événements observés par Philéas Fogg et Passepartout (un autre cliché, celui du français enjoué, buveur et bavard) que leurs propres aventures. Qu'on pense aux banques anglaises sans sécurité (pour ne pas mettre en doute l'intégrité des gentlemen), au Canal de Suez, aux religions de l'Inde, au traitement des éléphants, aux jongleurs de l'honorable Bathulcar, aux railroads et steamers, à l'histoire des Mormons, aux bisons des plaines de l'ouest américain ou portrait (pathétique) des Amérindiens.

Bref, ça demeure bien écrit et d'une lecture agréable sans doute, mais sans plus. Par contre, il ne faut jamais oublier qu'on ne regarde pas ce livre avec les yeux des contemporains de l'auteur. Quand on observe, dans cette histoire, des clichés et des dénouements convenus, c'est peut-être parce que plusieurs auteurs et cinéastes se sont depuis inspirés de l'oeuvre de Jules Verne. C'est en cela évidemment que ce livre mérite sa réputation de pionnier et de classique des récits d'aventures.

Lu en 2011. 


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