Avis et opinions bien personnels sur mes lectures et les choses qui tournent autour des livres.
Delafosse, Jérôme – Le Cercle de sang –
2006.
Sortant du coma après un accident de
plongée, Nathan Falh a tout oublié de son passé. On refuse de lui donner toute information. Il se sent traqué. Mais bien décidé à lever le secret de son identité, il retrouve la trace d'un
mystérieux manuscrit qu'il avait confié à la bibliothèque Malatestiana en Italie. Alors, une inquiétante vérité se fait jour : le Cercle de Sang, une secte issue du fond des âges, menace de
frapper la terre entière. Nathan se lance dans une course effrénée qui le conduira des glaces arctiques aux terres brûlées de l'Afrique. Pour éviter la catastrophe. Et pour savoir enfin s'il est
du côté des bons ou de celui des méchants. Une histoire palpitante qui mêle passé et présent, science et religion, rites occultes et armes biologiques, malédiction ancestrale et terrorisme
international. De la Norvège aux côtes soudanaises, des exactions d'une ONG corrompue au génocide rwandais, des technologies les plus pointues aux tortures de fanatiques religieux d'un genre très
spécial, l'énigme magnétique du Cercle de Sang ne laisse aucun répit. Le lecteur n'a qu'une hâte: remettre les écouteurs.
Apparemment l’auteur, Jérôme Delafosse, est un
véritable aventurier. Puisant dans sa propre expérience, autant que dans son imagination, pour nous offrir ici son premier roman. Je ne le connais pas, et je ne sais pas en quoi consistent ses
fameuses aventures. Le livre commence par un cliché déjà maintes et maintes fois utilisé, le héros amnésique. On voyage beaucoup en Europe et en Afrique. On nous parle de sujets très à la mode
depuis quelques années : conspiration mondiale, secte, arme biologique. L’intrigue n’est pas mauvaise, le rythme est soutenu et on passe un bon moment, mais sans plus. C’est bien, mais on a
l’impression qu’on nous sert cette sauce dans beaucoup de romans, et qu’on aurait bien pu en lire un autre que celui-là, que ça n’aurait pas été plus mal. Les actions et réactions du héros font
parfois sourire au lieu de tenir en haleine, tant on doute de leur crédibilité. Bref, pas nul, pas génial. Mon impression est assez tiède. Pour un premier roman c’est quand même
bien.
Écoute en 2008.