Herbert, James – The Fog – 1975.
Cela commença par un tremblement de terre. Dans la confusion, au milieu des cris des victimes, personne ne prêta vraiment attention à ce brouillard jaunâtre qui s'échappait de la terre éventrée et que le vent eut tôt fait d'emporter vers la campagne anglaise. Puis des massacres inexplicables, déments, furent signalés sur le passage de la nappe de brouillard. Elle se mit à croître, progressant inexorablement vers les zones les plus peuplées d'Angleterre...
En Angleterre un séisme éventre le sol et libère un brouillard que le vent ne peut dissiper. Il commence donc à errer à travers tout le pays, laissant tous ceux qui entre en contact avec lui, à plus ou moins longue échéance, dans un état de folie totale les poussant au meurtre et souvent au suicide. John Holman, patient zéro, échappe de peu à ce funeste destin et commence alors une course effrayante et haletante pour essayer de comprendre et de détruire ce brouillard meurtrier. Ne vous fiez pas au film du même nom de John Carpenter, sorti en 1980. Même s'il est inspiré du livre, le film ne partage avec celui-ci que l'idée du brouillard. Le livre est 100 fois meilleur. C'est de l'horreur, de la science-fiction, de l'action, de la catastrophe, du suspense avec un soupçon de critique environnementale. L'action démarre dès la première page et ne se termine qu'à la dernière. Les différents effets du brouillard sur les gens sont bien décrits, les personnages biens placés dans leurs contextes. Le discours écologiste est très surprenant pour un livre de 1975! Bref, c'est dément, sanglant, angoissant, violent et un fort agréable moment de lecture.
Illustration de la couverture anglaise originale.
Lu en 2011.